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« Les Grandes Marques à Monaco » - 2021 – Save the date !

Dans le cadre du 12e Grand Prix de Monaco Historique qui se tiendra du 23 au 25 avril, la maison anglo-saxonne Bonhams, vous donne rendez-vous le 23 avril à l’hôtel surplombant le Fairmont Hairpin, l’un des virages les plus excitants du circuit de la Principauté, pour la vente de quelques trésors automobiles.
Avec cette première sélection non exhaustive issue d’un catalogue digne d’intérêt, vous allez découvrir quelques « oiseaux rares » tournés vers la compétition ou produits en série limitée, voire sur mesure !
Par Thierry BOUTEILLIER.

Cet éditorial du 08/04/21, a été mis à jour le 01/05/21

Le site de l'organisateur : https://www.bonhams.com

Les Grandes Marques a Monaco, Delahaye 135 S Competition Court
1 - Connue sous le nom de « Blue Buzz II », la rare voiture de course Delahaye 135 S Compétition Court de 1936, qui concourra à des courses d'endurance dans les années 30 dont les 24 heures du Mans, est en situation de changer de mains. Elle est estimée entre 800 000 et 1 100 000 euros. Elle a été vendue juste après la vente, communément appelé « after sale », pour un montant non divulgué !
Photo © Bonhams
Delahaye 135 S,  vente Bonhams de Monaco
2 - Reconnue pour ses succès non seulement sur circuit mais aussi en concours d'élégance, la Delahaye 135 était l'une des plus grandes automobiles sportives de tous les temps de la période d'avant-guerre.
Les succès de la marque française sont en partie dus aux efforts de l'héritière irlando-américaine Lucy Schell. Ancienne pilote de course, Lucy Schell est devenue la première femme propriétaire d'une équipe de sport automobile. Elle a connu son heure de gloire lors du Grand Prix de Pau de 1938, lorsque son équipe Delahaye semi-professionnelle a battu l'équipe Mercedes, apparemment imbattable, jusque-là. Photo © Bonhams
Delahaye 135 S au Pesage 24h du Mans 1939
3 - Deux ans plus tôt, Lucy Schell avait acheté la 135 S qui avait fait ses débuts sur le circuit des « Trois heures de Marseille » en 1936, au sein de sa propre écurie, l'Écurie Bleu, composée de trois voitures semi-professionnelles. La peinture bleu ciel des voitures, couleur nationale française, jumelée au « bourdonnement » étouffé de leurs moteurs, leur ont valu l’affectueux surnom de « Blue Buzz II ».
Cette Blue Buzz II, a participé à des compétitions de Grands Prix d'avant-guerre à Donington, Pau et Commiges et au Tourist-Trophy de Belfast, avant de relever son plus grand défi, les 24 heures du Mans en 1939. La même année, la Delahaye est refaite dans un style plus aérodynamique par les célèbres carrossiers Chappes Frères. Photo © Bonhams
Les Grandes Marques A Monaco, Delahaye 135 S a Chantilly
4 - Après deux « liftings » successifs au cours des années suivantes, la structure de cette 135 S reste dans le style de la carrosserie Chappes Frères, en ayant préservé son train de roulement, son moteur et, surtout, son châssis d'origine – une rareté pour les voitures de course de cette époque.
En 2014, nous l'avions croisé sur les pelouses du Chantilly Arts et Elegance.
tableau de bord Delahaye 135 S Blue Buzz 2
5 -
Delahaye 135 S Blue Buzz 2
6 - Avec un pareil pédigrée sportif, cette Delahaye 135 S est assurément un pur collector !
Barquette Simca Deho, vente Bonhams Monaco 2021
7 - Simca Deho Barquette de 1949, carrossée par Motto, estimée 190 000€ - 240 000€
Cette barchetta, est une création du pilote de course Jean Estager : il transforma une Simca Eight classique en voiture de course avec un moteur de 1086cc préparé par le spécialiste Simca Roger Deho, quant à la carrosserie en aluminium, elle a été façonnée à la main par le célèbre carrossier milanais Motto. Elle a été vendue le 23 avril à Monaco pour 166 750. Photo © Bonhams
Les Grandes Marques a Monaco, Simca Deho Barquette
8 - La voiture a été vendue en 1951 et son nouveau propriétaire n'a pas tardé à participer au 24 heures du Mans. Bien qu'engagée avec le numéro 74 et les pilotes Dblon-Daguet, la voiture ne parvient pas à prendre le départ, mais elle se rachète en participant à divers événements sportifs au début des années 50, notamment à Montlhéry en 1953.
Cette barchetta, redécouverte au début des années 2000 dans une grange, avait conservé son châssis et son moteur d'origine. Son propriétaire suivant, un important collectionneur de Delahaye, a entrepris une restauration complètement de la voiture, tout en conservant l'intérieur de la porte conducteur dans son état « sortie de grange » pour se rappeler l’état dans lequel elle a été retrouvée. Photo © Bonhams
Cisitalia D46 Monoposto de 1947
9 - Une autre voiture de compétition d’après-guerre, une Cisitalia D46 Monoposto de 1947, sera également proposée à la vente de Monaco par Bonhams, estimée de 150 000 à 200 000 € (adjugé 158 125 €). La célèbre marque italienne a été créée par l'industriel Piero Dusio, qui souhaitait ramener la course automobile dans le monde de l'après-guerre. Sa flotte itinérante Cisitalia, comptait les plus grands pilotes de l'époque, tels que Nuvolari, Ascari et Chiron et participait à des compétitions en Europe et dans le monde entier avec ces voitures de course à roues ouvertes Monoposto introduisant le châssis innovant à structure spatiale. Photo © Bonhams
tableau de bord Cisitalia D46 Monoposto
10 - Cette rare voiture est l'un des 14 exemplaires construits, dont 12 sont encore existants. Il s’agirait de l'ancienne voiture du Grand Prix de Berne, numéro 48, pilotée par Harry Schell (fils de Lucy Shell), premier pilote américain à prendre le départ d'un Grand Prix. Photo © Bonhams
Cisitalia D46 Monoposto
11 - Parmi les premiers dépositaires, on compte la Horschell Racing Corporation, l'Écurie de Paris et une succession de pilotes Australiens, avant qu'elle ne soit achetée par le pilote Belge Paul Swaelens qui la conservera pendant plus de 40 ans. Achetée par le vendeur en 2003, cette authentique Cisitalia D46 entièrement restaurée, en préservant son moteur et son châssis d'origine, est éligible à de nombreux événements prestigieux dans le monde. Photo © Bonhams
Les Grandes Marques a Monaco, Isdera Imperator 108i
12 - En tête de la liste des voitures de luxe qui auraient leur place devant le Casino de Monte-Carlo se trouve une rare supercar à porte papillon ; une Isdera Imperator 108i de 1991 estimée entre 500 000 et 700 000 euros. Cette perle rare a trouvé un nouveau propriétaire contre 690 000 €. Photo © Bonhams
Isdera Imperator Silver Arrows, Bonhams Monaco
13 - Le design futuriste de l'Imperator a été réalisé de façon expérimentale par Mercedes-Benz à la fin des années 70. L'ingénieur Eberhard Schulz, qui dirigeait l'équipe de création, a conçu ce prototype aux portes « papillon » pour construire ses propres supercars. Photo © Bonhams
Habitacle en cuir noir Isdera Imperator 108i
14 - La voiture proposée est finie dans la traditionnelle peinture Silver Arrows, qui souligne les lignes cunéiformes, avec un intérieur en cuir noir contrastant. Photo © Bonhams
Les Grandes Marques a Monaco, Isdera Imperator 108i de 1991
15 - Les 30 exemplaires produits en neuf ans sont restés fidèles au concept original. La carrosserie ultra-légère et un châssis en acier tubulaire, combinée à la puissance du réputé moteur V8 M119 de 5 litres de Mercedes-Benz, permettait d'obtenir des performances inégalées pour l'époque, avec une vitesse de pointe de 275 km/h et une accélération de 0 à 100 km/h en cinq secondes. Photo © Bonhams
Bonhams a Monaco, Ferrari 400GTI Piero Lardi FERRARI
16 - Autre lot déjà consigné pour cette vente prestigieuse sur le rocher monégasque, une Ferrari 400i GT 2+2 Coupé de 1983, livrée neuve à Piero Lardi Ferrari, fils du fondateur Enzo et vice-président de la société, fabriquée selon ses propres spécifications. Elle a changé de mains pour 69 000 €, un montant raisonnable ! Photo © Bonhams
Places Arrieres Ferrari 400GTI 2+2
18 - Elle est le seul exemplaire à avoir un « troisième siège » sur la banquette arrière ! Photo © Bonhams
Habitacle en cuir Ferrari 400GTI Piero Lardi FERRARI
19 - Photo © Bonhams
Ferrari 400GTI To Piero Lardi FERRARI
19 - La Ferrari 400GTi Ex. Piero Lardi FERRARI est estimée entre 65 000 et 95 000 euros, sans réserve. Photo © Bonhams
Ferrari Dino 246 GTS de 1973
20 - Le rendez-vous de Monaco, permettra aussi de retrouvez un exemplaire original d'une célèbre berlinette italienne. Une version Targa, dans une robe de couleur seyante pour cette célèbre voiture de sport à moteur central, au prénom du fils ainé d’Enzo Ferrari, dessinée par Pininfarina. Photo © Bonhams
Ferrari Dino 246 GTS Habitacle en cuir noir
21 - Photo © Bonhams
Ferrari Dino 246 GTS, vente Bonhams a Monaco
22 - Ferrari Dino 246 GTS de 1973, estimée 300 000€ – 350 000€. Elle a été vendue en « after sale » juste après la vente, pour un montant situé dans les limites de l'estimation. Photo © Bonhams
Citroën DS21 Decapotable de 1968, Bonhams a Monaco
23 - Autre point fort du catalogue, cette rare DS21 décapotable équipée de la transmission semi-automatique et construite par le célèbre carrossier Henri Chapron. Photo © Bonhams
tableau de bord Citroen DS21 Decapotable
24 - Photo © Bonhams
Les Grandes Marques a Monaco, Citroen DS21 Decapotable
25 - Citroën DS21 Décapotable de 1968, estimée 160 000€ - 200 000€. Elle est partie pour 195 500 €, un prix qui reste dans la norme pour un cabriolet DS signé Chapron. Photo © Bonhams
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